En parallèle à mes recherches sur l’amélioration de la qualité du son produit par mon Ewi, je continue à étudier les fichiers d’accompagnement que je peux trouver. Je trie et j’écarte ceux dont, à l’écoute, je ne pourrai tirer quelque chose de bien avec mon Ewi, ceux dont l’exécution n’est pas encore à ma portée car demandant une virtuosité que je ne possède pas encore, et ceux dont la partition reste trop compliquée à écrire.
Car bien évidemment, je me suis mis à relever les notes de tous les morceaux que j’écoute sur le net. L’écoute est double, car, du fichier d’accompagnement, il me faut revenir à l’écoute de l’original pour noter fidèlement toutes les notes de la mélodie principale, avec toutes les nuances apportées par le chanteur ou l’exécutant principal. Et c’est lors de ce travail de retranscription que je m’aperçois que, bien souvent, l’on n’a qu’une vision très imparfaite des notes exactes de la mélodie principale. On n’en retient que les principales, mais en oubliant (ou ne percevant pas) les différentes nuances apportées par l’interprète, lors de son exécution.
Il y a là un vrai travail artistique dont j’essaie de relever les moindres subtilités et, en les retranscrivant, je mémorise tout ce qui m’aidera, plus tard, à mieux jouer le morceau étudié.
Bien sûr, ma petite méthode de notation personnelle se révèle des plus utiles et je vais de plus en plus vite pour écrire à la volée les notes que j’arrive à identifier à la volée. Certes pas de façon absolue, mais relative, mon oreille musicale étant limitée à ce niveau. Peu importe, cela me permet de trouver rapidement la tonalité la plus simple et la plus intuitive pour jouer le morceau, et j’utilise alors abondamment la fonction de transposition de mon Ewi pour jouer les notes relevées dans la tonalité de l’accompagnement choisi.