2015 – Les fichiers au format MIDI

Lors de mes débuts sur internet, au début des années 2000, j’avais découvert le format MIDI et des fichiers de musique enregistrés sous ce format.

Avec l’apport d’un logiciel adéquat, les sons générés reproduisent approximativement les instruments choisis. La qualité n’était pas vraiment au rendez-vous à l’époque (par rapport à de vrais instruments). La petite carte son des ordinateurs de l’époque ne pouvait rendre la richesse sonore de vrais instruments. Mais le plaisir d’écouter, sous un format réduit, de vraies chansons était là.

Autre avantage du midi, il est possible d’agir sur le son car les informations numériques peuvent être modifiées. Ainsi, les logiciels les plus intéressants (comme VanBasco) disposent de modifications de tonalité, de rythme, permettant de s’adapter rapidement.

Par ailleurs, certains logiciels (comme MuseScore) permettent l’affichage de la partition musicale du fichier joué. On peut enfin suivre en lecture la musique que l’on écoute !

J’ai découvert également que certains de ces logiciels dédiés au MIDI permettaient d’afficher le détail des pistes utilisées (jusqu’à 16 simultanées dans la norme MIDI) et que l’on pouvait activer ou désactiver l’écoute d’une piste, voire changer l’instrument affecté à cette piste.

Ainsi, il est possible, sur un fichier midi, de sélectionner un instrument soliste, de désactiver tous les autres, de le transposer dans la tonalité adaptée à l’instrument que l’on possède, d’afficher (voire imprimer) la partition jouée par ce soliste, pour le travailler avec une flûte, un saxo, en adaptant le rythme à sa progression dans l’apprentissage du morceau.

Puis ensuite, on pourra effectuer le travail inverse, c’est-à-dire retirer l’instrument soliste et ne conserver que les instruments d’accompagnement, et jouer (en suivant la partition) le solo que l’on a travaillé précédemment, sur cet accompagnement.

Le format MIDI permet donc de travailler des morceaux avec facilité, souplesse et practicité, étant disponible sur tout ordinateur.

Restait la notion de qualité musicale, qui n’était pas au rendez-vous au début des années 2000.

Mais un rapide tour d’horizon, en 2015, montre que les progrès sur les cartes sons et les banques sonores (SoundFont aux formats SF2/SF3 notamment) ont été importants. La qualité est enfin au rendez-vous !

Ainsi, et pour peu qu’on en mette le prix (mais il existe aussi d’excellentes solutions opensource ou freeware) et qu’on choisisse les composants avec soin, il est possible d’avoir une orchestration très réaliste avec un fichier MIDI.

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