2010 – Le choix d’un EWI

Flashback – Nous sommes en 2010 et je réfléchis au choix de mon EWI.

Un EWI est l’acronyme anglais pour Electronic Wind Instrument. Donc en prenant l’appellation ici dans son sens générique, il s’agit de tout instrument à vent électronique (qui pourrait être IVE en français, si l’on osait la transposition de l’acronyme !).

Et comme AKAI a sorti un instrument qu’il a nommé EWI, la confusion peut être faite, entre l’appellation générique et le nom de l’instrument de marque AKAI. J’y reviendrai dans les lignes ci-dessous.

L’achat d’un instrument électronique, même s’il peut être moins coûteux qu’un instrument analogique de qualité, n’est cependant pas anodin, surtout si l’on recherche de la qualité, des fonctionnalités, des performances.

Et ce n’est que vers les années 2010 que je me suis mis à repenser sérieusement à la musique, sous l’aspect électronique. Vivant toujours en appartement, il m’apparaissait indispensable de pouvoir préserver la tranquillité de mes voisins. Et puis, avec le casque, venait la possibilité de pouvoir jouer dans un environnement bruyant ou très calme, sans déranger quiconque. En poussant le raisonnement, sans le casque, il est impossible de pousser un solo de trompette à 3 heures du matin ! sauf à se trouver en plein désert ou en rase campagne, ce qui restreint notablement les occasions de pouvoir le faire !

Et puis, avec les progrès de l’informatique et de la musique assistée par ordinateur (la MAO), je voulais pouvoir profiter de cela pour travailler le son, le transformer ou l’enrichir…

Donc je commence à regarder les différents modèles, en pensant pouvoir, assez prochainement, me lancer et pouvoir enfin acheter mon instrument.

Tout d’abord lequel ? Yamaha semble avoir abandonné les WX5, 7 et 11 qui sont quasiment introuvables et trop anciens pour bénéficier des améliorations électroniques actuelles.

Roland a sorti son Aérophone mais les touches mécaniques ne sont pas réellement silencieuses… contrairement à l’Akai Ewi dont les touches sont sensitives et fixes, donc silencieuses lorsqu’elles sont actionnées, un simple effleurement suffisant à établir le contact. Cela peut évidemment générer des difficultés supplémentaires, mais la pratique devrait permettre de contrôler cette particularité.

Je regarde d’abord toutes les options, neuf ou d’occasion. Et vu le peu de différence de prix entre un instrument neuf et un d’occasion, le choix est vite fait.

Il existe 3 modèles d’Ewi chez Akai :

  • le plus ancien, le 4000S, filaire, dont les sons s’interfacent et se règlent avec nombre de banques, notamment les banques Patchman. Mais ancien, il ne peut plus facilement se trouver neuf ;
  • le Ewi USB, lui, ne peut fonctionner que, via son câble USB, relié à un générateur de sons, sur PC ou autre, disposant d’une connectique USB. Il ne peut être autonome. Il dispose en outre, d’un peu moins de fonctionnalités que les deux autres ;
  • le 5000 Pro, enfin, disposant d’une banque de sons interne, d’un bon contrôle MIDI et du WIFI pour jouer sans fil.

Chacun des trois a un avantage : les banques Patchman et nombre de possibilités pour le premier, le faible coût pour le second, les possibilités sans fil et le contrôle MIDI pour le troisième.

J’opte donc pour le troisième, le plus récent. Les sons internes semblent bons, quoique décriés par certains. Je verrai… de toute façon il sera toujours possible d’améliorer ce point par une banque de sons supplémentaire, le moment venu.

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