Mon EWI 5000 et moi !

Comme beaucoup, j’ai découvert la musique à la maison.
Le piano familial – bien que partiellement désaccordé – a connu mes premiers apprentissages. J’avoue avoir été un mauvais élève en solfège et je n’ai pas dépassé la moitié du premier cahier de la Méthode Rose. Mais j’ai acquis quelques bases, que je n’ai pas arrêté de travailler par la suite.

Ensuite, au début des années 70, au collège, le cours de musique fut l’essentiel de ma formation musicale.

La pratique de la flûte à bec, redoutée par certains, fut une découverte.
L’instrument étant accessible, je me le suis approprié, jouant bien plus que les quelques morceaux préconisés par le professeur de musique.

La découverte également du folklore musical sud-américain, dans les années 70, fut l’occasion de m’approprier d’autres instruments, tels que la kena, le pinkillo, la flûte de pan…
J’ai commencé une petite « collection » de flûtes de toutes origines, pour les pratiquer avec plus ou moins de bonheur : flûtes irlandaises, japonaises, chinoises, africaines, roumaines…

Mais effectivement, la flûte à bec baroque, découverte et pratiquée au collège, est restée longtemps mon instrument de prédilection.
Avec elle, je pouvais aborder aussi bien le classique, la variété ou le jazz, même si l’instrument pouvait se révéler limité avec à peine deux octaves d’étendue. Je palliais à cela en disposant de différents modèles, soprano, sopranino, alto, ténor… Les unes étant en do, les autres en fa, je mettais à profit les quelques notions de solfège acquises jusqu’alors.

Un de mes cousins étant guitariste, nous avons parfois sévi en nous produisant bien modestement dans des petites soirées, arbres de Noël, associations, amicales…
Et depuis ce temps, je n’ai cessé de revenir à cet instrument, même si j’ai essayé d’apprendre quelques accords de guitare, ou de pianoter occasionnellement, sans grande réussite.