Cette fois-ci, c’est une chanson de 1964. Quoique…
Comme toutes les grandes chansons, « The house of the rising sun » a une histoire.
L’origine en remontre au 19ème siècle, voire même une époque très antérieure, certaines recherches pourraient remonter au 16ème siècle, en Angleterre. Elle raconte l’histoire d’une femme entrainée malgré elle dans une vie de déchéance. La maison dont il est question dans la chanson serait alors un pub, ou une maison close ou un établissement de jeux.
Mais c’est Bob Dylan qui la reprend en 1962, d’un arrangement du chanteur de folk Dave Van Ronk.
Puis les Animals en font la version rock que tout le monde connait, en 1964. Ils en changent les paroles, racontant l’histoire d’un homme dont le père est un joueur et un ivrogne.
La chanson connaît alors un succès phénoménal. Et c’est Hugues Aufray et Vline Buggy qui adaptent la même année les paroles en français pour Johnny Hallyday. La chanson traduite devient alors la complainte d’un jeune délinquant qui va en prison (d’où le titre français « Le pénitencier ») et qui regrette déjà ses erreurs passées.
Elle est ici interprétée à l’Ewi, avec le son de Saxo Baryton Dirty du DynaSample XpressO. J’ai choisi ce son très trituré pour tenter de reproduire la voix rauque d’Eric Burdon, le chanteur des Animals.
- Akai Ewi 5000
- DynaSample XpressO : registre Saxo Bariton Dirty
- BackTrack : fichier de backing track importé dans Audacity
- Mixage : table Behringer Xenyx Q502 USB
- Enregistrement : logiciel open source Audacity sur PC
Connectique :
- Ewi relié à l’XpressO par le câble Usb
- XpressO relié à la table de mixage via la sortie Line (jack stéréo 6.35mm -> entrée audio double jack mono 6.35mm)
- BackTrack sur PC relié à la table de mixage via la sortie audio (jack audio 3.5mm -> Audio In 2 prises Cinch)
- Table de mixage reliée au PC depuis la sortie USB
- Enregistrement de la sortie mixée dans Audacity
- Exportation du résultat final en MP3