Autour du 55 de la rue de Longvic…

Avant de revenir au 55, j’ai voulu refaire un tour dans le quartier ; déjà j’ai trouvé que la rue de Longvic s’est considérablement rétrécie du fait de zones de stationnement. Il y a très longtemps, la rue était souvent vide. Les souvenirs qui me reviennent sont lacunaires et peuvent être faux. Donc indulgence (et précisions).

Je prends la rue du Docteur Lavalle, petite rue de traverse : à mi-chemin, il y avait un magasin (une épicerie ?) peut-être allions-nous chercher du lait  ? Mes aînés s’en souviendront mieux. Au bout rue d’Auxonne, bien plus active. Pour moi, trois étapes : remontant vers la place Wilson, il y avait un marchand de télévision  – rare à l’époque. Dans sa vitrine les téléviseurs, noir et blanc et chaîne unique, fascinaient les enfants et nous étions tous collés à la vitre pour voir… Marque Rééla : peut-être ! Le commerçant savait bien que ce sont les enfants qui tannent les parents pour qu’ils achètent.

Un peu plus loin, à droite, une grande épicerie : Mousseron ??, et enfin, presqu’au bout, là où la rue se termine, il y avait un marchand de jouets qui vendait des maquettes : c’est là qu’à plusieurs copains on venait voir les dernières nouveautés, ces avions en plastique à monter, coller, décorer… Une marque américaine emportait tous les suffrages ; Revell (qui existe toujours). Et j’achetais quelques-uns de ces coffrets, bien que malhabile et maladroit. Ce n’était pas un passe-temps pour mes mains.

Je reviens en arrière : en face de la rue du Dr Lavalle, l’Eldorado et sa façade art déco : à l’époque, ce n’était pas de l’art et essai, mais des séries B. Là encore, on allait voir les affiches des films annoncés.

Retour par la rue Magenta : j’avais un copain dont je ne souviens que du nom de famille : Toesca. Et au bout de la rue, l’usine à gaz aujourd’hui disparue et dont je ne retrouve pas de photo d’époque.

Publicité pour le gaz de Dijon

Retour rue de Longvic : la boucherie existe toujours. Là où les voitures encombrent les trottoirs qui alors étaient larges, on faisait du vélo : il y a avait  vers la boucherie une sorte de grande plaque en tôle servant à je ne sais quoi ?. Assez large et longue pour qu’on ait transformé la plaque en pont d’atterrissage de porte-avions où nos vélos venaient se poser et s’arrêter net.

Mettre des dates sur ces souvenirs : difficile !  En tout cas, avant le changement de domicile vers mes 14 ans (pensionnaire au lycée et rue Crébillon : ce sera une autre histoire).

Petit flash : une petite vieille qui, dans la rue de Longvic, ramassait le crottin de cheval : preuve qu’il circulait encore des bourrins !

 

 

A boire et à manger

Autre petit souvenir (merci à Delcampe) : je me demandais quelle entreprise se trouvait un peu plus haut (au 49) dans la rue et qui communiquait avec la rue du Dr Lavalle : je me souvenais du bâtiment mais pas de sa fonction : Quenelles Mack.

Décidément, la rue était riche en alimentaire : l’Héritier Guyot cassis pour le chanoine Kir, le fromage Rouy et son Rouy d’Or (on voyait de temps en temps un ouvrier faisant rouler les meules comme des pneus pour charger un camion.

 

Citation (http://julien-mack.com/) C’est au cœur de la Bourgogne, pays de tradition gastronomique s’il en est, que sont nés les premiers produits Julien MACK. A Dijon, dans la patrie de la moutarde, desservie par les champs de la plaine de la Saône où poussait la graine de moutarde, Julien MACK, premier commis d’une fabrique artisanale créée en 1862, rachète vers 1890 un magasin alors sis avenue de la Gare. Il installe un atelier de fabrication de moutarde…

En 1945, Paul TROUBAT, un des héritiers de Julien MACK, perpétue la tradition MACK. Il met au point une recette ancestrale et familiale de quenelles façon Nantua ou quenelles lyonnaises. Il l’exploitera dans les locaux de la rue de Longvic. C’est le début d’une ascension qui se poursuit aujourd’hui.

Julien MACK prend dès lors un élan industriel et s’installe à Couchey en 1972.

 

Rouy http://www.camembert-museum.com/pages/departements/21-cote-d-or/une-famille-en-or-21.html

« Cette parenthèse infructueuse n’empêche pas la fromagerie Rouy de poursuivre son essor à travers, notamment, le Rouy d’or, produit phare de la marque. Ce «fromage de santé», comme le vantait la réclame en insistant sur sa teneur en vitamines, connaît un retentissement énorme en France et à l’étranger. Honneur suprême, les paquebots transatlantiques le présentent sur leur plateau. Le Rouy suprême plaît aussi par son onctuosité et son goût très parfumé. «On disait qu’il sentait tellement mauvais qu’il suffisait de l’avoir avec soi pour n’être plus embêté par personne», se souvient Hubert, amusé. » 

 

Laissez l’eau pure aux grenouilles = un slogan qui a marqué

https://www.lheritier-guyot.com/fr/une-maison-de-tradition

 

 

 

 

 

 

Eldorado

façade classée monument historique depuis 1986

« Construit pendant l’année 1919 à l’emplacement d’un ancien bal, le cinéma « Eldorado » ouvre ses portes en juillet 1920. Derrière une superbe façade de style « art déco », la grande salle équipée d’un balcon peut accueillir près de 700 spectateurs. Longtemps cantonné au rôle de cinéma de quartier, le cinéma se spécialise dans la programmation art et essai dès le début des années 50. »

https://sallesdecinemas.blogspot.com/2014/04/eldorado-dijon-21.html

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