Notation musicale personnelle

N’étant pas spécialement doué en solfège, j’ai toujours écrit mes notes sous forme de texte.
Cela dit, j’ai la chance d’avoir une assez bonne oreille (pas exacte mais musicale) :
Si j’entends un son, je ne sais pas quelle est cette note entendue.
Mais si j’entends une mélodie, je peux quasiment immédiatement la solfier et proposer des notes.
Ce ne sera peut-être pas la bonne tonalité, mais les notes correspondront bien à la mélodie entendue.

Donc ma lenteur en solfège ne m’autorisant pas à écrire ou lire les notes à la vitesse d’un musicien professionnel, j’ai privilégié l’écriture textuelle.
Au début, sous la forme simple : do, ré, mi, fa, sol, la, si.
Puis ensuite, avec des indications d’octave : un point ou mieux, une virgule pour l’octave inférieure, une apostrophe pour l’octave supérieure : do’ si, => do à l’octave supérieure et si à l’octave inférieure
C’est bien suffisant pour noter la majeure partie des mélodies.

Puis, pour aller plus vite encore, une simple lettre, au lieu de deux pour les notes : d r m f s l i .
Oui, vous avez remarqué ma convention personnelle : je prends un « i » pour le si, le « s » étant déjà pris pour le sol.
Par ailleurs, nos amis anglo-saxons utilisent une telle convention : a = la, b = si, c = do
Mais j’étais habitué à ma lecture naturelle de nos notes « françaises », la lecture à l’anglaise aurait été trop compliquée…

Mais, si le b reste disponible pour le bémol (si bémol => ib), j’ai dû changer pour le dièze et opter pour le z (dz => do dièse) !
De même, j’ai conservé la virgule pour l’octave inférieure, en abandonnant le point, une note pouvant être aussi pointée en solfège (ajout d’une durée égale à la demi-valeur de la note).
Et ces indications d’octave peuvent être répétées pour indiquer les octaves suivantes do »’ ou sol,,, abrégées en d »’ et s,,,

Je n’ai pas poussé jusqu’à indiquer les durées car :

  • je voulais une notation simple,
  • et puis, je n’ai qu’à chantonner de tête les notes ainsi écrites, et très rapidement, la mélodie originelle avec ses durées et son rythme me revient en tête. Je n’ai pas vraiment besoin de plus !
  • faire plus complexe aurait entrainé la création d’une notation musicale complète, ce que d’autres ont déjà fait.

J’ai en effet découvert, sur le net, la notation ABC et des logiciels comme Lilypond.

Et résumé, et pour l’illustrer, voici un exemple de ma notation personnelle :

Un court exemple, basé sur la chanson Fernando du groupe Abba (que vous trouverez en audio et vidéo sur ce blog) :

le couplet

m m f f s s s
m m f f s s f f m m r r d d
f f s s l l l
f f s s l l s s f f m m r r
s s l l i i l l s s f f m m r r d d

et le refrain

d’ d’ d’ d’ d’ d’ i s f
d’ i s f i l s
d’ d’ d’ d’ d’ d’ i s f
d’ i s f m r d
m m m m f s l
m f m r
d’ d’ d’ d’ d’ d’ i s f
d’ i s f m r d

Ce que j’apprécie : la notation reste extrêmement compacte et rapide à écrire et à lire.

Pour le relevé d’une mélodie, une simple feuille de papier suffit, un petit carnet dans la poche, sans besoin de portée…
Avec un peu d’habitude, j’écris les notes quasiment à la vitesse où je les entends, et je les lis bien plus vite qu’une partition de solfège.

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